Hodias Marsime

Grand explorateur en son temps, Hodias Marsimé a fortement marqué la Cité de Minuit de son empreinte. Il a vécu au moment de la régence de Lirina : une période incroyable, durant laquelle les Nocturnes ont fait de grandes découvertes, comme la manière de raffiner le rêve en oneirium, ou les voyages à travers le Désert.

Voir aussi : Histoire abrégée de la Cité de Minuit

Hodias était non seulement un très grand scientifique, mais il aimait aussi les lettres, les arts, l’étude des étoiles. Il a écrit de nombreux poèmes, a créé des objets artisanaux, a décoré des palais, a dessiné des tours. L’une de ses passions était la fabrication de papiers : il possédait une fabrique, située dans la Venelle des Anges. L’établissement est désormais fermé, mais il reste de nombreux exemplaires de ses créations, comme des papiers à incrustations de fleurs, ou à la transparence du givre. Ainsi, il dessinait des cartes du Ciel et les imprimait sur ces matériaux à l’aide de nombreux techniques.

Parmi son œuvre, on peut aussi compter la Tour des Espérés, l’une des aiguilles de pierre noire situées au cœur de la Cité. Il l’a dessinée lui-même, et c’est son ami Bernardain Rafale qui l’a construite.

Une disparition suspecte

Hodias avait aussi des mauvais côtés : c’était quelqu’un de très désagréable. Il était exigeant, rancunier, colérique, et même paranoïaque : il était persuadé d’avoir découvert quelque chose de très important, qui concernait la Cité de Minuit, et se pensait pourchassé, victime de cauchemars à cause de sa découverte. L’on ignore si cela est vrai ; toutefois, il a fini par s’arrêter, chez lui, après avoir été submergé par son cauchemar.

Quelque temps plus tard, Lirina elle-même a eu ce même comportement, et elle s’est arrêtée à son tour, comme un certain nombre de Nocturnes. S’agit-il d’une coïncidence, d’une malédiction ? Personne ne le sait.

À ce jour, l’on ignore où se trouve le grimoire d’Hodias, celui dans lequel il a noté ses plus grands secrets. Sa maison, située dans la Ruelle des Ifs, est toujours inoccupée, selon sa volonté.